Un fabricant d’escalier est tenu de respecter différentes normes relatives à la sécurité des usagers qui seront amenés à emprunter les escaliers qu’il élabore pour eux.
A ce titre, s’il respecte une certaine hauteur de marches, afin de rendre la montée et la descente fluides, il doit aussi équiper l’escalier de différents éléments à l’instar de la balustrade. Quelles sont les normes qui régissent cette structure ?
Ce qu’il faut savoir concernant la réglementation concernant les balustrades d’escalier
La présence d’une balustrade est un indispensable pour éviter ce que l’on appelle le basculement des corps ; c’est-à-dire le risque qu’une personne ; quelle que soit sa taille ; puisse tomber dans le vide, à chaque niveau de montée de l’escalier ; en se penchant.
Pour limiter ce fait, il est important que la rambarde (autre nom de la balustrade ; que l’on peut également appeler garde-corps ou encore parapet, entre autres), soit à une hauteur suffisante même pour un adulte de taille moyenne.
On estime donc qu’un individu sera prémuni contre le risque de chute si l’escalier comporte une balustrade faisant à minima 80 cm de hauteur, sachant que généralement, pour plus de sécurité, elle fait 1 mètre de haut ; ce qui a tendance à devenir la norme pour les artisans scrupuleux et soucieux de bien faire.
Mais on peut parfois descendre à 80 cm quand le garde-corps est très épais ; ce qui arrivera le plus souvent à l’extérieur (balustrade sur muret de 50 cm d’épaisseur).
L’espacement des barreaux qui la composent si on choisit ce modèle ; car on peut trouver des balustrades pleines sur des escaliers atypiques et sur-mesure ; est également calculé pour éviter qu’un enfant puisse y coincer sa tête.
Lesdits barreaux sont mis de manière verticale, pour qu’un jeune enfant n’ait pas l’opportunité de monter sur un ou deux d’entre eux afin de regarder dans le vide avec le risque de basculer.
Quel matériau pour sa future balustrade ?
Une balustrade doit également être robuste ; mais la norme change en fonction de la destination de l’escalier.
S’il est par exemple installé dans un stade et donc devant supporter parfois les excès de certains supporters ou encore l’afflux de personnes, il doit présenter une plus grande résistance (1 700 N/m) que s’il s’agit d’un escalier qui aura une utilisation lambda chez un particulier. Auquel cas, la résistance selon la norme NF P01-013 doit être de 400 N/m.
En termes de résistance, on peut être tenté de prendre un matériau très robuste afin de se rassurer. C’est notamment pour cela, mais pas seulement, que de nombreux propriétaires se tournent vers des escaliers en acier avec des structures de sécurité dans le même matériau.
La pose d’un escalier mais aussi des accessoires de sécurité doivent être confiées à un professionnel et l’artisan escaliéteur est tout à fait qualifié, en plus de la fabrication, pour procéder à ce travail. Pour la famille, c’est un gage de sécurité, d’autant que le professionnel engage sa responsabilité quand il le fait.
Un foyer faisant ainsi poser un escalier et une rambarde en acier aurait également l’assurance d’être protégé en cas de malfaçon ou encore s’il arrivait un accident qui serait imputable, sous couvert de le prouver bien entendu, à un travail de mauvaise qualité du professionnel ; ce qui ne serait pas le cas en procédant à la pose lui-même.
Les escaliéteurs cependant, sont rarement inquiétés par ce type de problème, tant ils ont à cœur de garantir la sécurité de leurs clients et de leur offrir le meilleur escalier pour leur intérieur, leur extérieur parfois, surtout s’il s’agit d’une entreprise. Dans ce cas, les normes sont bien plus complexes et étendues.
